Face aux inégalités qui gangrènent la société d’aujourd’hui, il y a des réponses politiques à apporter.
Il y a des quartiers, où les habitants peuvent bénéficier des meilleurs soins, des meilleures écoles, des meilleurs emplois et des meilleurs revenus. Et puis, il y a des quartiers, où c’est tout le contraire : il n’y a pas d’écoles, où elles sont en passe de fermer… Il n’y a pas d’emplois et quand il y en a, les salaires y sont résolument bas… La culture y est très peu représentée et les activités sportives jouissent de l’impulsion d’associations qui, elles aussi, souffrent d’une baisse drastique de financement public.
C’est la définition réelle et constatée de l’inégalité. Elle résulte du fait que quelques uns peuvent jouir de services de qualité et cela ne se limite pas à l’accès à un revenu mais englobe, d’une manière générale, l’accès à des biens essentiels. Alors que d’autres n’ont rien. Cela serait dû à la fatalité, nous dit-on : « les quartiers ont toujours existé et il y a toujours eu des pauvres, il faut donc faire avec… ».
Cette situation n’est pas inéluctable ! Elle résulte, bien évidemment, d’un choix de société qui peut changer.
Les « quartiers » se sont constitués pendant « les trente glorieuses » où une main d’oeuvre peu onéreuse et très nombreuse a été mise au service des entreprises dans un même secteur géographique. Cette concentration d’ouvriers résulte bel et bien d’une organisation planifiée et accouchera des « zones urbaines » où l’architecture y est totalement anarchique.
Ce modèle, basé sur le « productivisme », s’est traduit par une production et une consommation de masse. Il est aujourd’hui épuisé. L’activité est en berne et le chômage explose.
Il existe pourtant des solutions que la France insoumise défendra face au gouvernement Macron.